Analyse de la conjoncture économique du transport maritime - 2e semestre 2012

Le ralentissement économique plus marqué dans une Europe entrée en récession entretient l’atonie des échanges internationaux que les économies émergentes ne parviennent pas à redresser.

Dans ce contexte, les surcapacités du transport maritime constatées ces dernières années ont toujours du mal à se résorber pour les porte-conteneurs, vraquiers et tankers. Le marché de la construction a poursuivi son expansion tout au long de l’année car il reste soutenu pas la baisse du prix des navires dans un certain nombre de secteurs (les prix des vraquiers ont baissé de plus de 40 % par rapport au pic de 2008).

Dans ces conditions, il est difficile pour les compagnies de compenser la baisse des taux de fret ; elles adaptent leur activité dans des marges toujours plus étroites. Le secteur du deep sea, exposé aux évolutions de la conjoncture mondiale, a essuyé les baisses des taux de fret les plus spectaculaires (vraquiers et tankers).

Pour le short sea, la compétition que se livrent les compagnies sur les secteurs du Détroit, de la Manche ou en Méditerranée s’est également traduite par des politiques de réduction des coûts.

La vitalité du secteur des flottes de service se confirme. Leurs performances s’appuient sur des investissements dans des équipements à haute valeur ajoutée et la qualité des formations des marins professionnels. Dans une économie très concurrentielle, ces stratégies parviennent à convaincre les investisseurs.

L’accent mis sur le financement du shipping dans cette note de conjoncture rappelle que le transport maritime s’inscrit dans une chaîne de valeur très complète qu’il importe de préserver dans sa cohérence et ses savoir-faire pour renouer le jour venu avec la croissance.

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